Les raisons de l’opposition locale et nationale au super-transformateur de Saint Victor et Melvieu.

1) Il serait le 19° ouvrage électrique sur la commune : en plus de 13 lignes
Haute Tension, de la ligne Très Haute Tension, du transformateur régional, de la centrale hydroélectrique, des deux barrages.

2) Sa superficie est trop importante : 6 hectares 328, qui égalent 10 terrains de foot internationaux de 60m x 100m.

3) Il supprimerait 4 hectares 573 de bonnes terres peu inclinées, à deux jeunes agriculteurs, qui en ont besoin. Ce lieu est appelé « la Plaine ».

4) Il serait situé au point culminant du village : 646m, et près d’une source.

5) Il créerait d’autres pylônes et d’autres lignes Haute tension.

6) Il obligerait au doublement des fils de la ligne Très Haute Tension de 400.000
volts qui passe proche des maisons du lieu-dit La Barraque de St Victor et surtout qui passe très proche d’un nouveau lotissement construit.

7) Il apporterait de nouveaux risques pour la santé, étant reconnu que les lignes Haute Tension, les lignes Très Haute tension, les transformateurs
225.000 volts et 400.000 volts génèrent des champs électromagnétiques
à basse fréquence , « cancérogènes possibles, » et sont classés dans la catégorie 2B par le Centre International de Recherche sur le Cancer, depuis
2002.

8) Il n’a pas fait l’objet d’une approbation de la part des habitants, tenus à l’écart des concertations officielles qui se sont toutes tenues en sous préfecture et préfecture, réunissant des personnes éloignées de Saint Victor et Melvieu. . Les comptes rendus des réunions de concertation en apportent la preuve, ainsi que l’article public de Monsieur Daniel Frayssinhes paru dans l’hebdomadaire Le Saint Affricain se plaignant d’avoir à fournir sans cesse des informations à la place de l’initiateur du projet, et de subir des critiques incessantes.

9) Il n’est pas d’utilité publique et d’intérêt général pour le sud Aveyron, les
villages étant tous et parfaitement alimentés en électricité depuis fort longtemps par les nombreuses et merveilleuses centrales hydroélectriques utilisant les eaux du Tarn et les Lacs de barrages du Levèzou.

10) Il ne servirait pas l’écologie, il ne diminuerait pas les émissions de gaz à effets de serre de centrales thermiques, absentes en sud Aveyron, les plus proches, très puissantes, étant en Allier, ou sur les bords du Rhône.

12) Il nuirait à la venue de nouvelles personnes, retraités, vacanciers, en Sud
Aveyron. Un super-transformateur n’attire pas. Ce que les personnes recherchent en sud-Aveyron, ce sont les beaux paysages, le silence, les milieux
naturels, l’air pur…

13) Il servirait le Business privé inter-états du marché de l’électricité, et donc nullement les personnes du Sud Aveyron et de la Région Midi Pyrénées.

14) Si de nouvelles éoliennes et de nouveaux panneaux photovoltaïques étaient installés en Sud Aveyron, Nord de l’Hérault, Est du Tarn, ce super-
transformateur aurait un facteur de charge très bas, les éoliennes et surtout
les photovoltaïques ayant eux aussi un facteur de charge très bas et une production très faible. Une éolienne ne produit que lorsqu’il y a du vent.
Une cellule ne produit d’électricité que si elle bénéficie d’un bon ensoleillement. Elle ne produit jamais la nuit. En 2014, les 5000 éoliennes ont produit seulement 3,1% de toute la production électrique , et les 40 millions de m2 photovoltaïques ont produit seulement 1,1%.

14) Si le super-transfo était construit, il faudrait le payer : un million environ.

15) Chaque fois qu’un parc éolien nouveau est construit, il faut le payer, et
chaque fois qu’un projet photovoltaïque se réalise, il faut le payer, dans nos factures d’électricité qui ne cessent d’augmenter, chaque année.

16) Si le transfo était construit il servirait les intérêts financiers des grands groupes internationaux de l’éolien et du photovoltaïque, et nous appauvrirait.
Et cela les très nombreux opposants à l’éolien et de très nombreuses personnes ne le veulent pas, avec détermination.

17) La majorité des sud aveyronnais et de nombreux français ne veulent pas voir en sud aveyron, nord de l’hérault et est du tarn, se renouveler le saccage de l’environnement naturel créé par les 74 éoliennes plantées en Levézou et
les souffrances durables qu’elles ont engendrées.

G.Bourrier.