Le transformateur ne se fera pas
Samedi 21 mars, nous étions plus de 400 dans les rues de Saint-Affrique, rassemblés autour d’un message extrêmement clair : « le transformateur ne se fera pas ». Il ne se fera pas car nous refusons de voir notre région se transformer en zone industrielle de l’électricité.
A l’heure où d’aucuns prétendent se soucier de l’avenir de notre territoire, la voix des habitants de Saint-Victor et du Sud-Aveyron est pour le moins claire : ce transfo aux 1000 éoliennes, ne volem pas !
Nous avons rendu ce problème incontournable. Et ce, malgré un dispositif policier démesuré qui, bloquant tous les accès à la ville, a tenté délibérément d’empêcher les habitants de Saint-Victor de rejoindre Saint-Affrique. La semaine précédente, la municipalité a voulu jeter le discrédit sur notre mouvement : affiches arrachées par la gendarmerie, arrêté d’interdiction, calomnies et amalgames dans certains articles de presse, tentative d’effrayer les commerçants… Pourtant, nous avons défilé nombreux et unis, déterminés à ne nous laisser intimider par rien ni personne.
La manifestation s’est clôturée par une assemblée au jardin public où se sont exprimés différents collectifs et associations de Saint-Victor (Plateau Survolté), de l’Hérault, du Ségala, du Causse Comtal, du Lévézou et même d’Ariège… L’envie de s’organiser ensemble a pris corps à travers la proposition de réaliser un grand événement cet été à l’Amassada. De nombreuses voix se sont ensuite élevées pour dénoncer la mascarade que représente l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique, puisqu’avant même sa tenue, RTE annonce déjà son résultat positif pour 2015 et de fait, le début des travaux pour 2016. Assurément, ce sera l’un des prochains temps forts de la lutte !
Dans la soirée, 150 couverts ont été servis à l’Amassada, puis à la salle de l’art mural de Saint-Victor, une centaine de personnes ont assisté à l’avant-première du film « Le vent de la révolte », dénonçant les ravages causés par l’industrie éolienne au Mexique.
Pour lutter contre le transformateur et l’invasion des éoliennes industrielles, rendez-vous tous les samedis à 14 heures à l’Amassada (fléchée depuis le stade de foot de Saint-Victor).
Amassada, pas res nos arresta !